Ernest Hemingway a écrit : Le monde brise chacun d’entre nous, et ensuite, beaucoup deviennent plus forts à l’endroit de leurs blessures.
Mais pourquoi pas tout le monde ?
Il n’existe rien que l'on ne puisse surmonter. Rien qui ne puisse être traversé, dès lors que l'on se tourne vers l’intérieur de soi. Rien qui ne puisse être réparé, reconstruit, recollé, si on en fait let choix.
Et ce choix nous appartient.
Vous seul décidez si vous allez vous morfondre dans le « pauvre de moi », parce que ce qui est arrivé est arrivé, et vous ne pouvez pas l’effacer, ou si vous allez prendre la responsabilité de votre réponse, de votre posture, de ce que vous apportez à la suite.
Allez-vous répondre au feu par le feu ?
Allez-vous affronter l’adversité en vous effondrant, en devenant plus fragile là où vous avez été blessé ?
Ou bien choisirez-vous de vous réparer, de vous renforcer, de souder ces brèches pour qu’elles deviennent votre point d’appui ?
C’est un choix. Un choix que vous êtes seul à pouvoir faire.
Stephen Hawking a dit : Lorsque vous vous plaignez, personne n’a envie de vous aider.
Et c’est vrai : il y a sans doute bien des choses dans votre vie qui pourraient justifier la plainte, le découragement, l’abandon. Ce que vous avez vécu peut sembler suffisant pour renoncer. Et peut-être que personne ne vous en voudrait si vous restiez à terre.
Mais voici la vérité : On devient soit plus fragile, soit plus fort, là où l'on a été brisé.
Et cela dépend uniquement de la manière dont on choisit d’avancer.
La bonne nouvelle, c’est que la meilleure façon de se renforcer, c’est de s'aimer.
Comme l’écrit Kamal Ravikant : S’aimer est une pratique.
Beaucoup de gens pensent que l’amour de soi est quelque chose qui viendra naturellement. Qu’un jour, il suffira de se tourner vers l’intérieur et de sentir une douce étincelle d’amour et de joie.
Mais ce n’est pas ce que vivent la plupart d’entre nous.
Il y aura probablement une voix dans votre tête qui vous accusera.
Qui vous dira que c’est votre faute.
Et peu importe le nombre de fois où l’on vous répètera que ce n’est pas vrai, que ce qui vous est arrivé ne vous définit pas, cette voix-là tentera de vous convaincre du contraire.
C’est précisément là que vous devez revenir à la pratique de l’amour de soi.
Vous devez choisir de vous aimer, même si cela ne semble pas naturel au début. Vous devez accepter que ce soit maladroit, inconfortable, étrange. Et le faire quand même.
Parce que rien, absolument rien, ne peut remettre en cause votre valeur.
Rien ne peut invalider le fait que vous méritez votre propre amour.
Mais cela demande de l’exercice.
Vous devez répéter. Oser dire que vous vous aimez. Même si vous n’y croyez pas encore. Même si cela vous gêne. Même si c’est difficile.
Et à force de le faire, quelque chose en vous changera.
Vous finirez par le ressentir vraiment.
Parce que vous aurez pris le temps.
Parce que vous aurez fait le travail.
Parce que vous aurez choisi de vous aimer.
Alors allez-y.
Mettez-vous au travail.
Et aimez-vous.